Professeur Abbé Louis Mpala

vendredi 1 février 2008

Par ailleurs, je dois faire remarquer que Georges GURVITCH a eu le courage de critiquer la dialectique de Marx sans l’avoir dépassée, dois-je ajouter. A mon humble avis, il a mal compris Marx-Engels, et en excluant de la Nature et de la pensée la Dialectique[1], il la prend en otage et ipso facto, le débat-dialogue est supprimé, car c’est à ce niveau que la Dialectique retrouve son sens même étymologique, celui « à travers le discours », donc le DIALOGUE. Si les disciples de G. Gurvitch veulent réagir, je les invite à un débat-contradictoire. Je suis prêt à démontrer qu’il a mal compris Marx et qu’il ne l’a pas dépassé. Qu’on se réfère, en attendant, à mon livre La Dialectique : de Héraclite d’Ephèse à Georges Gurvitch. La Dialectique de Marx a un fondement matérialiste, d’après Marx lui-même et si l’on ne connaît pas la QUINTESSENCE du matérialisme dialectique, il y a de quoi induire en erreur tout étudiant sans documentation sur la méthode dialectique.



[1] Il écrit : « Elle (la dialectique) ne peut être projetée ni dans l’esprit, ni dans la nature » (Dialectique et sociologie, Paris, Flammarion, 1962, p.22). Jean-Paul SARTRE n’a-t-il pas raison d’appeler Néo-positivisme et Dialectique son Hyper-Empirisme ? (Critique de la raison dialectique, Paris, Gallimard, 1960, p. 117).

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L’abbé Louis Mpala en appelle pratiquement à un réveil de conscience pour que les filles et fils de ce pays se rendent que, hier, au temps de la colonisation, comme aujourd’hui encore, en cette fin de millénaire, la hardiesse de l’Occident n’a point fléchi et affirme toujours davantage ses méthodes d’exploitation et sa félinité en matière de politique à l’égard des pays en voie de développement. Il leur appartient de ne jamais l’oublier, d’ouvrir l’oeil et le bon, de mettre en place les stratégies efficaces de protection et de défense et surtout de changer radicalement d’esprit dans le sens d’un développement unitaire à notre taille. Ainsi on pourra déjouer les manœuvres de l’ennemi qui est plus que déterminé, malgré les apparences, à nous en faire baver. Hier, un prêtre – P. Tempels – s’était scandalisé de l’esprit  de colonisation, qui ne visait pas une véritable rencontre des cultures, susceptible de conduire à un échange mutuellement avantageux, de sagesse à sagesse, aujourd’hui, un prêtre encore – Louis Mpala-, comme tant d’autres, dénonce cet esprit et invite à la mobilisation. Notre salut, face à l’Occident, n’est ni dans la rupture d’avec lui, ni dans la résignation devant ses manœuvres.

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