Professeur Abbé Louis Mpala

mercredi 7 février 2024

Cet texte est une réflexion sur les écrits du Professeur Emérite Ndaywel, et ce sous l'angle de la philosophie de l'histoire

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dimanche 3 janvier 2021

Conforté par les expériences diverses relatées dans cet ouvrage, je conseille instamment et avec insistance, d'éviter le monisme méthodologique pour faire avancer la science sociale au Congo et créer un esprit scientifique propre aux Congolais. Je note qu'il existe trois types de méthode scientifique comme mode de constitution et de validation des connaissances.[1]

Il y a d'abord la déduction, que j'assimile au courant de pensée théologico-métaphysique et qui opère par syllogisme, en partant de la cause aux effets, du principe aux conséquences, du général au particulier. On l'assimile souvent au sophisme qui consiste en un raisonnement en apparence logique, mais conçu délibérément pour tromper ou faire illusion ou manipuler les consciences. Bien que l'on ne puisse pas pouvoir vérifier par les faits que les théories émises par cette méthode, cela ne signifie nullement qu'elles sont résolument fausses. Dès lors, la métaphysique comme méthode d'approche s'invite dans toute recherche scientifique qui se fonde toujours sur une conception philosophique certaine.

Il y a ensuite l'induction, méthode considérée comme scientifique par excellence, et qui consiste à partir des observations pour aboutir à établir les lois, les théories qui régissent les faits observés. Ici, la rigueur s'invite fort car les erreurs même bénignes peuvent conduire à des résultats tronqués, mitigés. Cependant, la marge d'erreur reconnue n'autorise pas que l'on considère les résultats obtenus comme vrais définitivement. Ces derniers doivent se prêter à d'incessantes remises en question, bases du progrès scientifique dans tous les domaines de recherche. Cette étape de la vérification des hypothèses émises au départ, sur un fond philosophique généralement (déduction), est fondatrice de la science. Indispensable donc.

Le dernier type de recherche concerne "l'abduction : la découverte faite par hasard ou par curiosité. A l'inverse du truisme 'L'exception confirme la règle', les exceptions détruisent les théories. La capacité à organiser les découvertes fortuites est liée aux personnalités et conduit à une recherche qui prend appui sur la curiosité... elle peut permettre de découvrir des parties du monde inexplorées. C'est la recherche à la Christophe Colomb, la sérendipité - découverte par chance." [2] C'est la découverte par hasard et par sagacité, recette à laquelle on ne s'attendait pas, alors que l'on cherchait parfois autre chose !

En définitive, c'est en associant sans exclusive les trois méthodes qu'on fait avancer la science.

Enfin, il faut, pour les pays Africains, assigner l'optique utilitariste aux recherches dans tous les domaines. Face aux multiples défis qui gangrènent nos sociétés, la science doit servir à quelque chose, notamment à éclairer les actions visant à affronter ces défis. On n'a pas droit au luxe que peuvent se permettre les autres en la matière.



[1] Me lire dans Sociologie et Sociologues africains... op. cit. ; Notes de Cours de Méthodes de recherche en sciences sociales, G2 SPA, FSSAP/UNIKIN et dans L'émergence par la science. Pour une recherche scientifique citoyenne au Congo-Kinshasa, L'Harmattan, Paris, 2017.

[2] Didier Raoult, Recherche, Le trio gagnant, in Le Point, n° 2320 du 23 février 2017, p. 10.

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vendredi 31 mai 2019

Ce livre livre une philosophie de l'histoire sui generis. Mais il est intéressant même s'il ne parle pas de Hegel et de Marx.

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jeudi 31 août 2017

Hubert prend l’image de l’oiseau de Minerve qu’il emprunte au « vieux » Hegel comme le dirait Karl Marx, son disciple de gauche. De ma part, cet oiseau qui n’arrive qu’à la tombée du jour est comparable aux « Croix-Rouges » qui arrivent toujours en retard si ce n’est pour compter les cadavres. Or, à mon humble avis, Hubert Mono est un philosophe Veilleur, Gardien du « Temple » de la philosophie africaine ; et pour preuve, il est à l’affût pour faire barrage à Daniel TCHAPDA, alias « le dernier des Mohicans » (p. 21), l’ « avatar inconscient du négativisme anti-africain » (p. 35), dont le sous-titre Prolégomènes aux questions actuelles relève, selon Hubert, d’« une forme d’escroquerie, ou de contrebande à travers un emballage attrayant » (p. 35). Et quand je vois Hubert traité Tchapda de celui qui était atteint d’une « amnésie » (p. 25) de celui qui « se montre en retard d’une génération » (p. 30), je me dis que l’oiseau de Minerve est mal choisi.

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Comme Cicéron, Hubert Mono utilise l’argument ad rem et l’argument ad hominem. L’ouvrage de Tchapda étant écrit sur la base d’un soupçon, Hubert fait voir que les exemples historiques évoqués par Tchapda le contredisent, et ce à son insu. S’agit-il d’une étourderie philosophique ? Il y a de quoi le croire, surtout que Tchapda, au dire d’Hubert, se livre «  à ce qu’il interdit désormais aux autres » (p. 23) et « s’octroie à lui-même le droit du mot de la fin » (p. 23) , celui de prendre « congé de ce débat plus distrayant que combattant » ( Tchapda cité par Hubert, p. 23). Et Tchapda fait croire que ses réflexions sont «  les prolégomènes » de la lutte. Et par une ironie (que je  découvre dans le style d’Hubert), Hubert félicite  « un joli programme » (p. 23). Oui, Hubert s’en moque, car Tchapda est sur les fausses traces de Dumont qui croyait comme lui que les discussions sur l’existence de la philosophie africaine ont fait manquer à l’Afrique noire le train du développement. « Voilà pourquoi elle est mal partie ». Comme pour enfoncer les clous sur « l’étourderie philosophique » (cette expression est mienne), Hubert fera surgir ou mieux mettra à nu ce que d’aucuns appelleraient les « convulsions philosophiques » (l’expression est mienne), et ce en utilisant la moquerie et l’ironie comme style. Il met en dérision « l’affiche géante » annonçant la parution du livre et sa vente dans toutes les « libreries » (sic) en lieu et place de « librairies ».

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Hubert MONO Ndjana est philosophe camerounais dont son livre mérite l'attention de tout philosophe. Voilà pourquoi je recense son livre. Voici la suite 1.

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jeudi 10 août 2017

Hubert MONO Ndjana

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jeudi 14 août 2014

Ce texte a une histoire. Dans sa version originale, il a été exposé le 15 mars 2004 dans le cadre de Staff Seminary, et ce comme résumé de ce qui aurait dû être mon  mémoire de DEA en Philosophie. Le cours d’histoire a voulu que Marxisme et Altermondialisme. Etude comparative soit le titre de mon  DEA défendu le 15 juin 2005.

         Sachant que ce texte peut contribuer à la compréhension de la pensée de Marx, j’ai jugé bon de le mettre en ligne. J’espère que mon débat avec le professeur Tom Rockmore sera fructueux pour l’un-e ou l’autre chercheur.

         Ecrit comme une recension en ces jours, ce texte peut contraindre Tom Rockmore – c’est mon souhait, à publier une seconde édition révisée.

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samedi 22 février 2014

Il sied de signaler qu’Hubert a évité la répétition qu’on retrouve dans d’autres écrits ayant pour objet d’histoire de la philosophie africaine ou négro-africaine. Il a montré qu’il est urgent de rendre justice à la nouvelle génération des philosophes dont les écrits sont disponibles, car, à dire vrai, les pionniers de la philosophie africaine, semblent atteindre la « ménopause philosophique ».

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La cour pénale internationale de philosophie émet un mandat d'arrêt philosophique contre le philosophe Bernard Stevens pour avoir commis un crime contre l'humanité philosophique africaine ("Mais il y a néanmoins un point qui me pose quelque difficulté et que je me permettrai d'évoquer maintenant en finale. Il s'agit de l'affirmation selon laquelle la philosophie aurait toujours existé en Afrique, et cela donc avant l'introduction de la discipline connue sous cette appelation,notamment en Occident-qui révèle d'ailleurs toujours quelque trace d'ethnophilosophie-n'est possible par un usage hyperbolique du mot "philosophie" par rapport à son sens précis.(...).Il n'y a pas, à proprement parler de philosophie en Afrique noire,avant le contact avec l'Occident..." p.13-17), et ce depuis 1986. Tout philosophe africain qui le verrait en Afrique ( i.e. qui lirait ses écrits portant sur la philosophie africaine) est prié de signaler sa présence dans des revues philosophiques (en refutant ses thèses eurocentristes et ethnocentristes) et même sur Internet. La philosophie est un champ de battaille et il faut prendre position.

Bernard Stevens me provoque quand il semble revenir en arrière et plus en arrière par rapport à Placide TEMPELS. On dirait qu'il a des "crampes eurocentristes". 

Bernard STEVENS , dans sa préface faite au livre de B. OKOLO Okonda, passe être pour un d'arrière petit fils de Hegel et des colons belges qui nient à l'Afrique la philosophie. Si le mot philosophie est d'origine grecque, l'activité philosophique est d'origine humaine. Si Merut ne Mâat signifiant amour de la vérité et de la sagesse, est d'origine égyptienne, la vérité et la sagesse font partie de la recherche humaine . Autrement dit, il est surprenant, en 21ème siècle, de voir Bernard STEVENS s'insérer dans un débat philosophique en tenant un discours qui se révèle être un SCANDAL pour l'Afrique et l'Africain et une provocation pour les anciens colonisés au nom d'une certaine philosophie dont l'idéologie proclamait tout haut que l'homme noir ou africain était prélogique. Et pourtant cette thèse a été parfois reniée par ses promoteurs.

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mardi 12 octobre 2010

La cour pénale internationale de philosophie émet un mandat d'arrêt philosophique contre le philosophe Bernard Stevens pour avoir commis un crime contre l'humanité philosophique africaine ("Mais il y a néanmoins un point qui me pose quelque difficulté et que je me permettrai d'évoquer maintenant en finale. Il s'agit de l'affirmation selon laquelle la philosophie aurait toujours existé en Afrique, et cela donc avant l'introduction de la discipline connue sous cette appelation,notamment en Occident-qui révèle d'ailleurs toujours quelque trace d'ethnophilosophie-n'est possible par un usage hyperbolique du mot "philosophie" par rapport à son sens précis.(...).Il n'y a pas, à proprement parler de philosophie en Afrique noire,avant le contact avec l'Occident..." p.13-17), et ce depuis 1986. Tout philosophe africain qui le verrait en Afrique ( i.e. qui lirait ses écrits portant sur la philosophie africaine) est prié de signaler sa présence dans des revues philosophiques (en refutant ses thèses eurocentristes et ethnocentristes) et même sur Internet. La philosophie est un champ de battaille et il faut prendre position.

Bernard Stevens me provoque quand il semble revenir en arrière et plus en arrière par rapport à Placide TEMPELS. On dirait qu'il a des "crampes eurocentristes". 

Bernard STEVENS , dans sa préface faite au livre de B. OKOLO Okonda, passe être pour un d'arrière petit fils de Hegel et des colons belges qui nient à l'Afrique la philosophie. Si le mot philosophie est d'origine grecque, l'activité philosophique est d'origine humaine. Si Merut ne Mâat signifiant amour de la vérité et de la sagesse, est d'origine égyptienne, la vérité et la sagesse font partie de la recherche humaine . Autrement dit, il est surprenant, en 21ème siècle, de voir Bernard STEVENS s'insérer dans un débat philosophique en tenant un discours qui se révèle être un SCANDAL pour l'Afrique et l'Africain et une provocation pour les anciens colonisés au nom d'une certaine philosophie dont l'idéologie proclamait tout haut que l'homme noir ou africain était prélogique. Et pourtant cette thèse a été parfois reniée par ses promoteurs. 

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samedi 23 janvier 2010

Il sied de signaler qu’Hubert a évité la répétition qu’on retrouve dans d’autres écrits ayant pour objet d’histoire de la philosophie africaine ou négro-africaine. Il a montré qu’il est urgent de rendre justice à la nouvelle génération des philosophes dont les écrits sont disponibles, car, à dire vrai, les pionniers de la philosophie africaine, semblent atteindre la « ménopause philosophique ».

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dimanche 19 juillet 2009

C’est ici que notre auteur voit l’autre face de la rumeur. Vraie ou fausse, la rumeur a du positif : pouvoir servir de moyen pour se connaître (p. 15). En d’autres mots, l’on doit apprendre à « s’auto-évaluer grâce aux rumeurs » (p. 15), du point de vue de ses actions, de son comportement, de ses habitudes. Muni de la méthode phénoménologique, Bernard Ilunga dit que « nos actes nous renvoient l’image assez fidèle de nous-mêmes » (p. 15). Autrement dit, les actes sont l’épiphanie de l’homme, même si ce dernier « est toujours au-delà de ses actes » (p. 11). Ainsi, « il y a beaucoup de sagesse à chercher d’abord notre part de responsabilité dans tout ce qui nous arrive avant de chercher, peut-être à tort, la part des autres » » (p.15), nous conseille-t-il. D’où « le je-m’en-foutisme total, comme règle de conduite devant la rumeur, est une attitude irresponsable » (p. 16), martèle-t-il. Tenons aussi compte de la rumeur, car elle peut « faire fonction de miroir qui réfléchit notre propre image » (p.16). La rumeur, quand elle est vraie, joue aussi le rôle de « sanction sociale de nos actions et de notre comportement dans la cité » (p. 16). La meilleure attitude est « le silence et le sang-froid pour faire face » (p. 16). L’homme n’est-il pas fait pour faire face, et faire face à tout ? (p. 17).

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dimanche 9 mars 2008

Donc  Contre vents et marées  signifie contre Notre société qui ne voit pas comme Kisimba et Yolande. Voilà l’enjeu de ce NON. Ce NON dévoile la force de la volonté idéaliste de ces deux amants symbolisant tous les jeunes amants du monde confrontés aux obstacles tribalistes, sociaux, etc.
 
Ce NON dénonce la société victime des coutumes ancestrales, de l’amour de l’argent, de la « société régie par de calcul »(p. 10). CE NON dévoile aussi la MAITRISE DE SOI  dont les deux amants doivent témoigner pour affronter la société organisée à sa façon, et pour s’inscrire en faux contre cette société, il faut que le NON soit ouvert au DIALOGUE. Chacun et chacune le fera au sein de sa famille et de ses amis. Ainsi les deux amants, par leur NON, refuseront d’être pris en otage et auront à soulever la montagne.

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