Cette thèse est dans le domaine de la criminologie. Le Dr TSHINYAMA Kadima Ildephonse est l'un de quatre premiers Docteurs de l'Ecole de Criminologie de l'Université de Lubumbashi. Il a eu la mention LA PLUS GRANDE DISTINCTION (10 novembre 2009). Cette thèse a comme promoteur le P.O. KAUMBA Lufunda et comme Co-Promoteur le Professeur Philippe Mary de l'Université Libre de Bruxelles.

Cette thèse en Criminologie s'insère dans le domaine de la sociologie policière.Elle a pour objectif de lever le voile des pratiques des fonctionnaires de la police en tentant d'en donner une explication en contexte congolais. 

TABLE DES MATIERES

 

 

 


Dédicace. I

Remerciements. II

Introduction générale. 1

Ière Partie : Construction théorique de la recherche et entrée sur le terrain. 4

Chapitre premier : Construction théorique de l’objet de recherche. 5

Section I. La mise en contexte historique des recherches sur la police. 6

§.1. Les débuts de la recherche sur la police dans les pays anglo-saxons. 8

§.2. Le développement de la sociologie policière. 13

§.3. La recherche sur la police en Europe. 18

§.4. Les grands axes de recherche en sociologie policière et quelques perspectives de recherche en RDCongo  24

Section II. La problématique. 32

§. 1. Quelques débats autour des approches théoriques en sociologie policière. 32

§.2. L’approche compréhensive dans l’étude des pratiques policières. 36

Section III. Les questions de recherche. 43

Section IV. L’intérêt de la recherche. 47

Chapitre II. Le cadre méthodologique théorique. 50

Section I. La recherche au sein du centre de recherches criminologiques de l’ULB.. 50

Section II. La posture de la recherche. 53

§.1. L’interactionnisme symbolique. 54

§.2. L’ethnométhodologie. 56

§.3. Les orientations théoriques de la sociologie compréhensive de Max Weber 58

Section III. Les dispositifs de recueil des données. 64

§.1. L’observation comme technique de recueil des données. 64

§.2. L’entretien comme technique de recueil des données. 78

Section IV. L’analyse des données. 80

§.1. La problématique du schème d’intelligibilité. 80

§.2. La problématique de la position du chercheur 87

Chapitre III : L’entrée sur le terrain et la mise en œuvre des dispositifs méthodologiques. 94

Section I. La présentation du champ d’analyse. 94

Section II. L’entrée sur le terrain. 97

§.1. Les démarches administratives. 97

§.2. L’arrivée au sous-commissariat 100

§.3. Le retour au bureau du commissariat 104

Section III. Les acteurs en interaction au sein du commissariat 115

Section IV. Les dispositifs ethnographiques de recueil des données. 117

§.1. Observation in situ. 118

§.2. Les entrevues conversationnelles. 121

§.3. Les discussions collectives. 125

§.4. Les difficultés rencontrées. 125

Section V. L’analyse ethnographique des données empiriques. 130

§.1. L’appropriation ou l’imprégnation du corpus. 131

§.2. Le codage descriptif et l’analyse transversale des « paniers-pratiques ». 133

§.3. L’interprétation des résultats. 135

Section VI. Conclusion. 136


Deuxième Partie : L’analyse ethnographique des pratiques policières observées. 137

Chapitre premier. Le processus de captage des dossiers. 143

 

 

Section I. Les modalités de saisine observées. 143

§.1. La saisine à visée répressive. 143

§.2. La saisine à visée arbitrale. 147

§.3 La saisine à visée mixte. 149

§.4 Conclusion. 149

Section II L’enregistrement des plaintes : « Koenregistrer ba plaintes ». 151

§.1. Quelques concepts du jargon policier 151

§.2 Les pratiques au sous-commissariat 153

§.3. Les pratiques au commissariat 168

§.4 Conclusion. 171

Section III. L’arrestation des prévenus. 171

§.1. De poste ! Kende bomema moto wana ! 171

§.2. L’opération « mukwao » dans ses formes observées. 173

§.3. De l’évaluation du coût de l’intervention. 183

§.4. Conclusion. 185

Section IV. La détention et les interactions autour du cachot : kotiya ye na nyuf ! 185

§.1. Les représentations policières du cachot 185

§.2. Les fonctions du cachot 186

§.3. Les interactions autour du cachot 187

Chapitre II. La prise en charge des dossiers : kogérer badossiers. 199

Section I. La pratique des APJ. 199

§.1. De l’OPJ debout au sein du bureau : bakonzi bakeyi, bakonzi batikali ! 199

Qui se traduit par : (Si les chefs sont partis, d’autres chefs, eux, restent bien en place). 199

§.2. De l’OPJ-debout hors bureau. 203

§.3. Les gardes au cachot: une cogestion des dossiers avec les OPJ. 206

§.4. Conclusion. 208

Section II. La pratique des « maîtres » comme OPJ auxiliaires. 209

Section III. La pratique des OPJ. 211

§.1. Les types des dossiers traités et leurs modes de gestion. 212

§.2. Les différentes phases du procès policier 248

§.3. La spécificité du processus policier de prise en charge des dossiers. 255

Conclusion. 256

Section I. La police comme une profession qui développe ses intérêts propres. 259

Section II. Les pouvoirs instrumentaux de la ressource policière. 262

ChapitreIII. Les modalités policières d’approvisionnement et de redistribution des gains. 271

Section I. Les modes opératoires d’approvisionnement 271

§.1. Les plaintes. 272

§.2. Les arrestations, fouilles et perquisitions. 273

§.3. Les gages en nature et saisies d’objets. 274

§.4. Les opérations « marchés pirates ». 277

§.5. Les arbitrages des conflits sociaux. 278

§.6. Les visites au cachot 279

§.7. Les services de gardiennage. 280

§.8. La pratique du « parking ». 281

§.9. Les visites des lieux : entre contrôle de routine et pratique du « vendredi saint ». 282

 

 

§.10. Les amendes transactionnelles. 284

§.11. Les pratiques de mendicité. 289

§.12. Les offres ou cadeaux. 291

§.13. La pratique des ristournes. 291

§.14. Les pratiques de sous-traitance et les extramuros. 292

§.15. Le MDP (maintien de discipline populaire) au stade. 293

Section II. Les logiques approvisionnelles et de redistribution. 293

§.1. La logique des « assignations ». 294

§.2. Les « rapportages ». 296

§.3. La logique « bilanga » (champ) 303

Section III. Conclusion. 310

§.1. Les pratiques et logiques policières observées : un cas de déviance policière. 311

§.2. Les pratiques policières observées : des modes d’adaptation. 320

§.3. Les pratiques observées : un cas de résilience policière. 323

Chapitre IV. La problématique du relationnel policier 330

Section I. Des implications de la logique militaire sur les rapports du policier au « nkunzi ». 330

Section II. Les court-circuitages ou mécanismes de neutralisation. 334

§.1. Les court-circuitages ou neutralisation par le haut 334

§.2. Les court-circuitages ou neutralisation par le bas. 341

Section III. Les missions de maintien et de rétablissement de l’ordre public. 349

Section IV. De la disparité des niveaux d’études au discours sur l’accès aux grades. 353

Section V. Les discours autour de la condition de la femme au sein de la police. 356

§.1. Ba PPF, bandumba ! 356

§.2. Les plaintes des policières. 358

Section VI. Les autres aspects de la sociabilité policière. 361

§.1. Les cas d’alcoolisme. 361

§.2. Les businesseurs au sous-commissariat et au commissariat 362

§.3. Les policiers face à des responsabilités socio-familiales en lieu de travail 363

§.4. La remarque sur l’insalubrité. 365

Conclusion. 366

Section I. Le jeu de pouvoir dans les interactions entre acteurs. 366

Section II. Les pratiques policières des « coulisses ». 369

Conclusion générale. 372

Bibliographie. 391

TABLE DES MATIERES. 405

 

Pout tout renseignement, contacter le Dr TSHINYAMA Kadima Ildephonse: ildetshinyama@hotmail.com