Professeur Abbé Louis Mpala

vendredi 9 décembre 2016

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La méthode est l’ensemble des règles ou idées directrices  pour conduire raisonnablement, logiquement nos pensées. En d’autres mots, c’est la VOIE À SUIVRE pour atteindre le but qu’on s’est fixé.

Nous ne sommes pas sans savoir que la définition de la méthode et des techniques pose problème. Grawitz  en fait écho.

Notre définition ci-haut citée pourrait être qualifiée de philosophique, mais elle est la plus simple et la plus claire, pensons-nous. On adopte la méthode après avoir répondu à cette question : « Comment arriverai-je à atteindre le but que je me suis assigné ? » En d’autres mots, quel chemin ou voie dois-je emprunter pour atteindre mon but ? Ainsi, on aura à choisir parmi les nombreuses « VOIES », mais il faut choisir la meilleure ou celle qui correspond à son travail[1].

Chaque méthode peut avoir des étapes ou des moyens dont elle se sert dans l’ensemble. Ceux-ci sont appelés techniques. Et c’est à ce niveau que Madeleine Grawitz devient intéressante quand elle écrit que « ce que l’on peut dire, c’est que la technique représente les étapes d’opérations limitées, liées à des éléments pratiques, concrets, adaptés à un but défini, alors que la méthode est une conception intellectuelle coordonnant un ensemble d’opérations, en général plusieurs techniques (…). Les techniques ne sont donc que des outils, mis à la disposition de la recherche et organisés par la méthode dans ce but »[2].

MWENE Batende est plus explicite quand il affirme que « les techniques de recherche constituent des outils d’investigation scientifique, des instruments de travail primordiaux auxquels les chercheurs recourent au début et au cours de leur recherche. Ils leur servent à la collecte, au dépouillement, à l’interprétation et à une première analyse des données empiriques indispensables à la démarche scientifique du second niveau, c’est-à-dire du travail sur les matériaux collectés, de l’exploitation scientifique des données rassemblées sur le terrain. Parmi ces techniques, nous pouvons citer : les interviews(…), l’observation (…), les techniques d’échantillonnage (…) »[3].

 La méthode, devons-nous le retenir, utilise et organise les techniques.



[1] Il est intéressant à ce propos de lire KALELE-KA-BILA, Cours de méthodologie sociologique. Comment découvrir la méthode qui convient le mieux et comment l’appliquer correctement d’un bout à l’autre de son analyse ? Lubumbashi, Labosa, s.d. . Dans ce cours, KALELE s’inscrit en faux contre la définition de la méthode proposée par PINTO et GRAWITZ, et suggère la suivante : « La méthode est une opération intellectuelle de traitement des données relatives à une réalité sociale étudiée en fonction d’un objectif précis ; opération qui, pour être véritablement scientifique et efficace, doit tout au long de ce traitement, tenir constamment compte de la double essence et du fait social et de l’objectif poursuivi » (Ib. p. 44) . C’est nous qui soulignons. Etant dans le domaine sociologique, cette définition vaut son pesant d’or, mais pour le domaine biologique, physique et mathématique, elle est limitée. Voilà pourquoi l’on doit être souple quand on doit définir la méthode.

[2] M. GRAWITZ, ., Méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, 1979, p. 345-346.

[3] MWENE Batende, Quelques aspects des principales méthodes de recherche dans les sciences sociales, dans Problèmes de méthodes en philosophie et en sciences humaines en Afrique. Actes de la 7ème  Semaine Philosophique de Kinshasa du 24 au 30 avril 1983, Kinshasa, FTC, 1986, p.157.

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De ce fait, l’ouvrage vise certains objectifs pédagogiques se situant à trois niveaux, à savoir le savoir, le savoir-faire et le savoir être.

 

Au niveau du savoir, une fois informé sur les moyens de réaliser un travail scientifique, l’étudiant sera capable de trouver les endroits où il doit aller chercher les moyens pouvant l’aider à réaliser son travail scientifique. Cela sous-entend que l’étudiant a acquis des connaissances théoriques et il est muni d’un vocabulaire approprié. 

 

Au niveau du savoir-faire, l’étudiant sera capable de concevoir, d’élaborer et de présenter un travail scientifique selon les normes académiques. En effet, « la recherche est précisément l’ensemble des activités qui concourent à la production des connaissances nouvelles, critiques et autocritiques… »[1] et la production de nouvelles connaissances commence avec la conception. Tout relève du savoir-faire. Ce dernier se constituera grâce  aux efforts personnels de la recherche en consultant les documents portant sur un sujet scientifique, en sélectionnant les informations relatives au sujet ; et le savoir-faire se confirmera quand le chercheur sera à même d’évaluer ses informations acquises, de bien présenter les résultats de ses recherches, et ce en appliquant les normes ou directives quant à ce qui concerne la présentation d’un travail fini. C’est à ce niveau que le savoir être s’avère nécessaire. 

 

Au niveau du savoir être, l’étudiant sera capable de faire montre d’un peu d’érudition, mais surtout se découvrira scientifique, et ce à travers  son  esprit critique, rigoureux et se fera reconnaître comme  homme d’exactitude et d’honnêteté intellectuelle (ex : refus du fraude scientifique), homme sans orgueil mais ayant l’humilité scientifique.



[1]   C. DIMANDJA Eluy’a Kondo, Préface  au    M. BINDUNGWA Ibanda, Comment élaborer un travail de fin de cycle ? Contenu et étapes, Kinshasa, 2009, p.7.

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Placé dans un champ pastoral des études supérieures et ayant pour mission de former les formateurs des élèves, le R.P.Pierre Paul GODENIR, transfiguré par la foi pédagogique qui se révéla être un élan à cherchant à accomplir sa mission dans son existence temporelle, et ce grâce à la profondeur de la liberté qui conjugue avec les idées d’innovation nourrie à l’esprit d’association d’idées fécondée par l’observation ;purifiée par le réseautage et réconfortée par l’expérience qui rend sage, le R.P.Pierre Paul GODENIR- disais-je, fut un Pasteur qui avait compris le sens et l’essence de l’éducation, objet de la Pédagogie.

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De ce qui précède, vous comprendrez pourquoi il faut Un nouveau programme et non mon Programme de Gotha. L’intelligentsia moderne, attaqua-t-il, correspond à ce que mon petit fils italien Antonio Gramsci appelait intellectuels organiques. Tous sont au service du système et non indépendants. Ils ne peuvent plus indiquer le Sens, la Direction, le Moteur et les Acteurs de l’Histoire. Qui en profite ? Le système qui les finance. Encore une fois, l’infrastructure détermine la superstructure. Mais ça dépend ! Cette expression nous l’avions utilisée car selon les circonstances on peut vivre l’inverse ; c’est là a eu lieu avec l’Etat de Providence avec les trente glorieuses. Oui, en ce temps-là la politique déterminait l’économie. La Révolution conservatrice du tandem THATCHER et REAGAN a tout bouleversé. Il n’y a plus d’idéologues pour une alternative. Aussi longtemps qu’on n’écrira pas sur le capital sans avoir un capital comme cela fut mon cas, l’intelligentsia moderne, au nom du ventre, vend sa tête et au nom de l’argent il est au service du système.

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Placé dans un champ pastoral des études supérieures et ayant pour mission de former les formateurs des élèves, le R.P.Pierre Paul GODENIR, transfiguré par la foi pédagogique qui se révéla être un élan à cherchant à accomplir sa mission dans son existence temporelle, et ce grâce à la profondeur de la liberté qui conjugue avec les idées d’innovation nourrie à l’esprit d’association d’idées fécondée par l’observation ;purifiée par le réseautage et réconfortée par l’expérience qui rend sage, le R.P.Pierre Paul GODENIR- disais-je, fut un Pasteur qui avait compris le sens et l’essence de l’éducation, objet de la Pédagogie.

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jeudi 8 décembre 2016

Il est bon de lire ce texte car le débat sur l'actualité de Karl Marx a repris en cette ère de la mondialisation néolibérale.

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