Professeur Abbé Louis Mpala

mercredi 16 juillet 2014

Park nous informe que «dans l’histoire chrétienne, il  y a quatre personnes qui ont des maisons plus grandes et plus belles (…). L’évangéliste américain D.L. Moody, le pasteur britannique John Wesley, un évangéliste italien [nom ?] et un évangéliste coréen pasteur Choi, Gun Nung». Quand commence l’histoire chrétienne ? Le débat est ouvert. La sociologie religieuse prend Paul pour  fondateur du christianisme ; d’autres font commencer le christianisme avec la pentecôte des Apôtres, d’autres avec les croyants nommés chrétiens à Corinthe, d’autres encore avec Jésus lui-même. Bref, retenons Jésus comme le «Foyer» d’où émane la Bonne Nouvelle et auteur duquel se rassemblent les futurs chrétiens. Ainsi, l’histoire chrétienne commence avec lui. Comme le chante feu Alain MOLOTO –Paix à son âme !, la naissance de Jésus marque l’AN ZERO, un nouveau calendrier rythme le nouveau temps. Jésus-Christ est le Maître de temps. Alors, dites-moi, depuis la résurrection de Jésus-Christ, il n’y a que quatre personnes dans le paradis parkien (- passez-moi ce terme)  à avoir des maisons plus grandes et plus belles ? Et les Paul, les Simon Pierre, les martyrs, etc. ? Dans quel genre de maisons habitent-ils ? Non, non ! Ils ne peuvent pas vivre dans ce paradis parkien. Ce n’est pas ce lieu parkien que Jésus-Christ leur a promis.

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dimanche 13 juillet 2014

Une fois dans le ciel, il vit l’aspect indescriptible du paradis et il entendit la voix de Dieu : «Mon bien-aimé Pasteur Park, Yong Gyu, Je te souhaite la bienvenue. Tu as fait un long parcours ici». La  voix de ce dieu me fait penser à celle de la déesse qui reçut, in illo tempore,  le saint philosophe grec Parménide et qui lui révéla la meilleure voie de la connaissance. Oui, nous avons affaire à un dieu épistémologique, celui qui répond à une question dont les humains ignorent la réponse. Il n’a rien avoir avec le salut. C’est le rôle que jouera, mutatis mutandis, le dieu de Park.  Comme ce Dieu du Pasteur Park est bon : il ne cache rien à ses serviteurs. Il n’y a que Jésus-Christ qui n’a pas aimé les siens, car il n’a pas parlé en détail du paradis et de l’enfer à ses disciples. A qui les chrétiens et non crétins doivent-il faire confiance ? Le choix est très clair : au Pasteur Park, Yong Gyu. D’où son témoignage est salvifique. On n’a pas besoin de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ pour être sauvé. Suivre le témoignage du Pasteur Park Yong Gyu est la seule voie conduisant au ciel. Voilà le sens de la bienvenue adressée à Park par ce Dieu (dieu) dont la «voix débordait d’amour et de tendresse», dit Park. Et Dieu (dieu) lui posa cinq questions : «Combien de temps as-tu pris pour lire la Parole (Bible) ? Combien d’offrande as-tu donné ? Combien de fois as-tu évangélisé des gens ? As-tu payé la dime correctement ? Combien de temps as-tu passé dans la prière ?». Aux quatre questions, Park a répondu correctement. Sauf à la cinquième. Voyez combien ces questions ne ressemblent en rien aux questions remarques de Jésus-Christ : «Car j’ai eu faim et vous  m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m’avez accueilli, nu et vous m’avez vêtu, malade et vous m’avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir». Tout tourne autour des œuvres de miséricorde, de charité et non sur la lecture de la Bible (ce qui est bien), l’offrande (ce qui est à encourager), l’évangélisation (ce qui est un devoir pour tout chrétien), la dîme (ce qui est à ne pas négliger), la prière (ce qui est à souhaiter). Mais pour Jésus l’AMOUR est le signe par lequel tout chrétien sera reconnu comme étant disciple de Jésus-Christ. Et Paul a même composé l’Hymne à la charité : «Quand je parlerais les langues des hommes et des anges [- pensons au Roroboko, shabararaka comme langue des anges parlée par les pasteurs inspirés], si je n’ai pas la charité, je ne suis plus qu’airain qui sonne ou cymbale qui retentit. Quand  j’aurais le don de prophétie [- pensons au message selon lequel parmi vous il y a un malade qui sera guéri  bientôt de sa paralysie faciale que le pasteur thaumaturge proclame lors de sa campagne d’évangélisation ] et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand  j’aurais la plénitude la foi [- qui est un don], une foi à transporter des montagnes [- voilà ce que le peuple admire, ce qui est propre à Hercule], si je n’ai pas la charité , je ne suis rien. Quand je distribuerais tous mes biens en aumônes [- offrande ?], quand je livrerais mon corps aux flammes, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien. La charité est longanime ; la charité est serviable ; elle n’est pas envieuse ; la charité ne fanfaronne pas [- ex : je donne l’offrande autant de fois, j’ai évangélisé des gens autant de fois, j’ai payé la dîme autant de fois, j’ai passé dans la prière autant de fois, etc.], ne se gonfle pas ; elle ne fait rien d’inconvénient, ne cherche pas son intérêt, ne s’irrite pas, ne tient pas compte du mal ; elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle met sa joie dans la vérité. Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout. La charité ne passe jamais. Les prophéties ? Elles disparaîtront. Les langues ? Elles se tairont. La science ? Elle disparaîtra.» (1 Cor 13, 1-8).

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vendredi 11 juillet 2014

Le prophète  Osée pousse toujours son cri de détresse : « Mon peuple périt, faute de connaissance » (Osée 4, 6). Cependant, il sied de souligner que c’est parfois le peuple qui refuse  la connaissance et préfère les contes. Cela a été déjà relevé et dénoncé par Saint Paul s’adressant à Timothée, quand il faisait voir qu’ « un temps viendra où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine, mais au contraire, au gré de leurs passions et l’oreille les démangeant, ils se donneront des maîtres en quantité et détourneront l’oreille de la vérité pour se tourner vers les fables » (2Tim 4, 3-4). Les fables, les racontars, voilà ce que l’oreille du peuple aime. Le sachant, Saint Paul nous invite à les rejetter : « Quant aux fables profanes, racontars de vieilles femmes, rejette-les » (1 Tim 4, 7).

De ce qui précède, l’on comprendra que mon écrit s’en va en guerre contre les fables et les racontars portant sur l’enfer et le ciel. Ces deux derniers ont toujours attiré l’attention du peuple et ont toujours été les « produits commerciaux » les plus consommables par le peuple. Voilà pourquoi les marchandes et marchands des illusions religieuses ou produits religieux sont légion. Et les marchés ne sont rien d’autres que les « églises à dénomination révélatrice : temple de …, puits …, miracle …, mont de …, etc.) et le supermarché est l’Internet. Oui, la loi de l’offre et de la demande se porte bien sur le marché des illusions religieuses et la main invisible du père des menteurs, à savoir Satan, tire les ficelles. Oui, l’oreille humaine aime les fables, les racontars ! Et la publicité à ce propos est toujours là. Mais tout tourne autour d’un fait : exploiter la psychologie humaine qui a toujours soif de connaître les choses cachées dès la création du monde. Et puisqu’il en est ainsi, les « experts » en Enfer et Ciel sont là pour décrire l’Enfer et le Ciel, et ainsi conduire le peuple à croire en eux à travers les « témoignages = ce qu’ils ont réellement vécu ». Oui, c’est le IPSE DIXIT (= eux-mêmes le disent, eux-mêmes le confirment et le peuple fait foi à ce qu’ils disent eux-mêmes et d’eux-mêmes). Oui, c’est depuis le jardin d’Eden que cette psychologie de connaître les choses cachées existe : « Le serpent répliqua à la femme : … Mais Dieu sait que le jour où vous en  mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal » (Gen 3,5). Créés à l’image de Dieu, l’homme et la femme veulent être comme Dieu ou mieux veulent être des dieux. Ils cherchent à s’égaler au Très-Haut (Is 14, 14). Le serpent s’étant métamorphosé en Sociétés secrètes poursuit son bon homme de chemin et tient le même discours : « Venez à moi et je vous donnerai la vraie connaissance, la GNOSE et par des mots de passe, vous aurez la CLEF pour ouvrir la PORTE qui conduit tout droit à la CHAMBRE SECRETE où toutes les choses cachées sont couchées. Mais à une condition : INITIATION. » Voilà ce que recherche le peuple : être comme Dieu, ne rien ignorer, tout connaître et être MAITRE de soi-de-la-Nature-du-Monde visible et invisible. Bref, être LA MESURE DE TOUTES CHOSES.

Signalons que même les disciples de mon Sauveur et Seigneur JESUS-CHRIST, Vrai Dieu, Fils de Dieu et Fils de l’Homme, ont manifesté la même curiosité : « Dis-nous quand cela aura lieu et quel sera le signe quand tout cela va finir ? ». Ils veulent connaître la date de la destruction du Temple de Jérusalem. Jésus-Christ se refusait de s’approprier de ce qui ne relevait de sa mission et humble, il déclinait sa docte ignorance : « Quant à la date de ce jour, ou à l’heure, personne ne les connaît, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, personne que le Père… Soyez sur vos gardes, veillez, car vous ne savez pas quand ce sera le moment. » (Mc 13, 32-33). Ce jour unique est connu de Dieu YHWH seul : « Et il y aura un jour unique-Yahvé le connaît- plus de jour ni de nuit, mais au temps du soir, il y aura de la lumière » (Za 14, 7).

 Jésus reprochait à ses disciples d’avoir une curiosité déplacée : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et moments que le Père a fixé de sa seule autorité » (Act 1, 7). Retenons et ce, pour toujours : « Les choses cachées sont à Yahvé notre Dieu, mais les choses révélées sont à nous et à nos fils pour toujours, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette Loi » (Dt 29, 28), dixit Moïse. Tout est dit. Mais la supercherie veut que tout soi-disant « serviteur de Dieu » se réveille de son coma, de son sommeil ou de sa sorcellerie pour dire ex orbi et urbe que Dieu (dieu)  lui a révélé ceci ou cela sur l’Enfer et le Ciel et le pauvre peuple court après lui. De quelle REVELATION a-t-on encore besoin après celle de JESUS-CHRIST si l’on est réellement CHRETIEN et non CRETIN ? Tout le peuple court après les révélations des soi-disant « Prophète », « Docteur », « Fils de l’Homme », « Maître », « Pasteur » ? Et pour cause, le peuple aime entendre les fables et les racontars de vieilles femmes, de Maîtres, de Prophètes, de…, de …, de …

 

N.B.: cet écrit pour être téléchargé et mis en ligne par toute personne qui le veut.

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