Une fois dans le ciel, il vit l’aspect indescriptible du paradis et il entendit la voix de Dieu : «Mon bien-aimé Pasteur Park, Yong Gyu, Je te souhaite la bienvenue. Tu as fait un long parcours ici». La  voix de ce dieu me fait penser à celle de la déesse qui reçut, in illo tempore,  le saint philosophe grec Parménide et qui lui révéla la meilleure voie de la connaissance. Oui, nous avons affaire à un dieu épistémologique, celui qui répond à une question dont les humains ignorent la réponse. Il n’a rien avoir avec le salut. C’est le rôle que jouera, mutatis mutandis, le dieu de Park.  Comme ce Dieu du Pasteur Park est bon : il ne cache rien à ses serviteurs. Il n’y a que Jésus-Christ qui n’a pas aimé les siens, car il n’a pas parlé en détail du paradis et de l’enfer à ses disciples. A qui les chrétiens et non crétins doivent-il faire confiance ? Le choix est très clair : au Pasteur Park, Yong Gyu. D’où son témoignage est salvifique. On n’a pas besoin de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ pour être sauvé. Suivre le témoignage du Pasteur Park Yong Gyu est la seule voie conduisant au ciel. Voilà le sens de la bienvenue adressée à Park par ce Dieu (dieu) dont la «voix débordait d’amour et de tendresse», dit Park. Et Dieu (dieu) lui posa cinq questions : «Combien de temps as-tu pris pour lire la Parole (Bible) ? Combien d’offrande as-tu donné ? Combien de fois as-tu évangélisé des gens ? As-tu payé la dime correctement ? Combien de temps as-tu passé dans la prière ?». Aux quatre questions, Park a répondu correctement. Sauf à la cinquième. Voyez combien ces questions ne ressemblent en rien aux questions remarques de Jésus-Christ : «Car j’ai eu faim et vous  m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m’avez accueilli, nu et vous m’avez vêtu, malade et vous m’avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir». Tout tourne autour des œuvres de miséricorde, de charité et non sur la lecture de la Bible (ce qui est bien), l’offrande (ce qui est à encourager), l’évangélisation (ce qui est un devoir pour tout chrétien), la dîme (ce qui est à ne pas négliger), la prière (ce qui est à souhaiter). Mais pour Jésus l’AMOUR est le signe par lequel tout chrétien sera reconnu comme étant disciple de Jésus-Christ. Et Paul a même composé l’Hymne à la charité : «Quand je parlerais les langues des hommes et des anges [- pensons au Roroboko, shabararaka comme langue des anges parlée par les pasteurs inspirés], si je n’ai pas la charité, je ne suis plus qu’airain qui sonne ou cymbale qui retentit. Quand  j’aurais le don de prophétie [- pensons au message selon lequel parmi vous il y a un malade qui sera guéri  bientôt de sa paralysie faciale que le pasteur thaumaturge proclame lors de sa campagne d’évangélisation ] et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand  j’aurais la plénitude la foi [- qui est un don], une foi à transporter des montagnes [- voilà ce que le peuple admire, ce qui est propre à Hercule], si je n’ai pas la charité , je ne suis rien. Quand je distribuerais tous mes biens en aumônes [- offrande ?], quand je livrerais mon corps aux flammes, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien. La charité est longanime ; la charité est serviable ; elle n’est pas envieuse ; la charité ne fanfaronne pas [- ex : je donne l’offrande autant de fois, j’ai évangélisé des gens autant de fois, j’ai payé la dîme autant de fois, j’ai passé dans la prière autant de fois, etc.], ne se gonfle pas ; elle ne fait rien d’inconvénient, ne cherche pas son intérêt, ne s’irrite pas, ne tient pas compte du mal ; elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle met sa joie dans la vérité. Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout. La charité ne passe jamais. Les prophéties ? Elles disparaîtront. Les langues ? Elles se tairont. La science ? Elle disparaîtra.» (1 Cor 13, 1-8). Télécharger ici