Professeur Abbé Louis Mpala

jeudi 31 août 2017

LE MYTHE N'EST PLUS REDEFINI COMME ON ENSEIGNE DANS DES ECOLES OU DES UNIVERSITES. DECOUVREZ LA NOUVELLE THEORIE ET LE LIVRE DE KALOLA SERA BIENTOT PUBLIE AUX EDITIONS EDILIVRE DE PARIS

L´«école de Lubumbashi » du mythe qui a la prétention de proposer une nouvelle théorie de mythe (avec un grand M) a pour promoteur ou initiateur le philosophe congolais Jean-Pierre Mayele Ilo. Le théologien Paul Kalola Bupe en est l´épigone ou mieux un associé scientifique évitant le mimétisme.

Son deuxième livre qui a pour titre La valeur du mythe se donne pour tâche de proposer une valorisation du mythe à partir de sa définition convenable, alors que Jean-Pierre Mayele Ilo, dans son ouvrage Statut mythique et statut scientifique de la gémellité. Essai sur la dualité (Bruxelles, Ousia, 2000) s´est refusé de définir le mythe et a opté pour sa description.

De prime abord, l´auteur Paul Kalola Bupe dans son approche définitionnelle du Mythe, fustige l´impasse de la conception narrativiste du mythe dans laquelle persiste la confusion entre mythe et mythologies, mythe et rite, mythe et temps, mythe et vérité. Voilà pourquoi, il se donne pour tâche d´opérer une distinction entre mythe et mythologie et ce dans un premier temps. Après avoir traduit devant le « Tribunal mythique » les Marcel Detienne, les Lambros Couloubaritsis, les Jan Assmann, les Edmond Ortigues, Les Jean Laude, les Manfred Görg et les Jean-Pierre Mayele Ilo, l´Auteur rend son verdict : « En somme, il appert que tous ces sept auteurs partagent la conviction de l´impasse d´une définition narrative du mythe (…) : la première catégorie comprenant M. Detienne et L. Couloubaritsis reste sur le plan littéraire (…)  et les deux auteurs ne semblent pas envisager la possibilité d´entrevoir une conception du mythe au-delà de ce niveau littéraire. La deuxième catégorie est représentée par J. Assmann et E. Ortigues (…). Ils démontrent que le phénomène mythe déborde la littérature orale ou écrite. Pourtant, chose regrettable est que tous les deux tentent de maintenir le récit mythologique comme étant la forme complète ou parfaite du mythe (…). Les trois derniers composant la troisième catégorie sont J. Laude, M. Görg et J.-P. Mayele Ilo (…). Si M. Görg attribue encore au mythe un trait narratif élémentaire, les deux autres ont l´audace de surmonter une fois pour toutes le poids de la tradition narrative immémoriale et de tirer la conséquence logique que le mythe dans toute son ampleur ouvre la voie à une diversité des formes mythologiques narratives et non-narratives, littéraires et extra-littéraires, mais toutes légitimes. Aucune ne vaut plus que les autres ».

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Hubert prend l’image de l’oiseau de Minerve qu’il emprunte au « vieux » Hegel comme le dirait Karl Marx, son disciple de gauche. De ma part, cet oiseau qui n’arrive qu’à la tombée du jour est comparable aux « Croix-Rouges » qui arrivent toujours en retard si ce n’est pour compter les cadavres. Or, à mon humble avis, Hubert Mono est un philosophe Veilleur, Gardien du « Temple » de la philosophie africaine ; et pour preuve, il est à l’affût pour faire barrage à Daniel TCHAPDA, alias « le dernier des Mohicans » (p. 21), l’ « avatar inconscient du négativisme anti-africain » (p. 35), dont le sous-titre Prolégomènes aux questions actuelles relève, selon Hubert, d’« une forme d’escroquerie, ou de contrebande à travers un emballage attrayant » (p. 35). Et quand je vois Hubert traité Tchapda de celui qui était atteint d’une « amnésie » (p. 25) de celui qui « se montre en retard d’une génération » (p. 30), je me dis que l’oiseau de Minerve est mal choisi.

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Comme Cicéron, Hubert Mono utilise l’argument ad rem et l’argument ad hominem. L’ouvrage de Tchapda étant écrit sur la base d’un soupçon, Hubert fait voir que les exemples historiques évoqués par Tchapda le contredisent, et ce à son insu. S’agit-il d’une étourderie philosophique ? Il y a de quoi le croire, surtout que Tchapda, au dire d’Hubert, se livre «  à ce qu’il interdit désormais aux autres » (p. 23) et « s’octroie à lui-même le droit du mot de la fin » (p. 23) , celui de prendre « congé de ce débat plus distrayant que combattant » ( Tchapda cité par Hubert, p. 23). Et Tchapda fait croire que ses réflexions sont «  les prolégomènes » de la lutte. Et par une ironie (que je  découvre dans le style d’Hubert), Hubert félicite  « un joli programme » (p. 23). Oui, Hubert s’en moque, car Tchapda est sur les fausses traces de Dumont qui croyait comme lui que les discussions sur l’existence de la philosophie africaine ont fait manquer à l’Afrique noire le train du développement. « Voilà pourquoi elle est mal partie ». Comme pour enfoncer les clous sur « l’étourderie philosophique » (cette expression est mienne), Hubert fera surgir ou mieux mettra à nu ce que d’aucuns appelleraient les « convulsions philosophiques » (l’expression est mienne), et ce en utilisant la moquerie et l’ironie comme style. Il met en dérision « l’affiche géante » annonçant la parution du livre et sa vente dans toutes les « libreries » (sic) en lieu et place de « librairies ».

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Hubert MONO Ndjana est philosophe camerounais dont son livre mérite l'attention de tout philosophe. Voilà pourquoi je recense son livre. Voici la suite 1.

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jeudi 10 août 2017

Hubert MONO Ndjana

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