Professeur Abbé Louis Mpala

lundi 25 février 2013

Chacun de nous naît dans une lignée où se trouve la langue de la tribu. Chacun de nous a ses ancêtres qui lui ont legué une langue. De ce qui précède, la langue maternelle est celle que les ancêtres nous ont leguée. Si nous nous abusons à croire que la langue maternelle est celle que nous parlons la première là où nous sommes nés, alors nous acceptons de perdre à la fois la langue de nos ancêtres, les proverbes, les us et coutumes, les chansons, les dances, les tamtams etc.

 Cila muntu alafyalwa mu luko lumo  umwaba ululimi lwapa cikota. Cila muntu alikwata ifikolwe fyakwe ifyabashila ululimi. Ukulingana nefyo twalanda, ululimi lwa cifyalilwa ni lulya ifikolwe fyatushila. Nga cakuti twalaibepa ati ululimi lwacifyalilwa ni lulya tulanda ulwakubalilapo apo twafwililwa, inshi tukalufya ululimi lwa fikolwe fyesu pamo pene na mapinda, ne ntambi, ne ©¯’imbo, na masha, ne ©¯’oma elo na fimbi po.

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samedi 2 février 2013

Des discussions en discussions, des fixations en fixations, la philosophie s’affirme et s’éclaire, s’illumine en illuminant la force de toute science.

C’est dans ce sens que devront se situer les multiples interrogations que lance l’auteur de ce livre à son interlocuteur sous forme de petites boutades-question de style-afin que lumière s’illumine. Et la philosophie s’affirme « pluralité » autodéterminée par le « Je » de responsabilité et d’engagement à un discours. Si l’attitude de B. Stevens ne change pas, « mon mandat d’arrêt philosophique restera toujours valable », dit l’auteur qui en fait un appel au débat philosophique.

De son « Je » d’engagement, Louis ouvre le débat par des batteries « parémiologiques », nous les voulons au pluriel- une somme des proverbes sur et à propos de l’arbre. Aussi établit-il en conséquence une approche thématique d’une philosophie africaine qui s’adonne à une nouvelle approche à la fois analytique et synthétique d’une conception de la philosophie africaine sur fond d’allure anthropo-écologique

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Le cours d'histoire de la philosophie du Moyen Age fait défaut dans certains départements de philosophie. Les deux auteurs se donnent pour tâche de mettre à la disposition des étudiants et des enseignants un manuel  d'histoire de la philosophie antique chrétienne et du moyen Age. La rencontre avec cette pensée nous transformera.

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Le cours d'histoire de la philosophie du Moyen Age fait défaut dans certains départements de philosophie. Les deux auteurs se donnent pour tâche de mettre à la disposition des étudiants et des enseignants un manuel  d'histoire de la philosophie antique chrétienne et du moyen Age. La rencontre avec cette pensée nous transformera.

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Il s'aggit d'un regard critique sur la démocratie représentative et la clérocratie.

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Pourquoi Brice Perrier a-t-il utilisé le conditionnel « aurait » ? Est-il sûr que l’homme a déjà vécu « l’évolution » ou le présuppose-t-il ? De quel homme s’agit-il ? De lui-même, de celui du CEAQ ou de tout homme qu’il croise sur son chemin quand il va visiter Michel Maffesoli ? Ou cet homme serait, par hasard, Michel Maffesoli ? Mes questions n’ont rien avoir de « querelles d’ intellectuels » (Ibidem, p. 8) dont les auteurs ne veulent se soucier. Et pourtant, tout au long du texte, nos auteurs rejettent la position des autres qu’ils identifient sous le vocable « intelligentsia » (p. 8, p. 149) comme si de par leurs écrits ou professions ils n’en faisaient pas partie. L’un (M. Maffesoli) est professeur et l’autre (B. Perrier) est journaliste. Qu’ils me disent s’ils sont de Lumpenproletariat.  Ainsi « les querelles scientifiques » sont inévitables là où il y a toute publication scientifique. Kant avait et a raison de parler de « Kampfplatz » ou champ de bataille. Par ailleurs, Brice Perrier parle d’ « un présupposé état postmoderne ». Pourquoi « un présupposé état postmoderne » quand « l’état postmoderne » est bel et bien affirmé  à « haute voix » dans le reste du texte ? Ne partage-t-il pas, sur ce point, les points de vue des autres ? C’est encore une présupposition de ma part. Ainsi, va-t-on d’une présupposition à une autre. Et s’il en était ainsi réellement, quel crédit accorderais-je à leur discours qui se voudrait scientifique ? Attendons voir et entendre !  

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: la mondialisation affecte l’Etat qui la choisit et elle le contraint à s’adapter et à se doter d’autres rôles afin de bien se positionner face à sa propre souveraineté et territorialité. Si la Constitution  d’un Etat affirme que la terre appartient à l’Etat, la question qui se pose est celle du statut des peuples autochtones face à la terre. Nous savons que l’Etat cherche à attirer les investissements extérieurs afin d’exploiter « sa terre » que les autochtones réclament à leur tour. S’il les consulte, par hasard, tient-il compte de son pouvoir décisionnel manifestant son consentement libre, informé et préalable ?

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