Pourquoi Brice Perrier a-t-il utilisé le conditionnel « aurait » ? Est-il sûr que l’homme a déjà vécu « l’évolution » ou le présuppose-t-il ? De quel homme s’agit-il ? De lui-même, de celui du CEAQ ou de tout homme qu’il croise sur son chemin quand il va visiter Michel Maffesoli ? Ou cet homme serait, par hasard, Michel Maffesoli ? Mes questions n’ont rien avoir de « querelles d’ intellectuels » (Ibidem, p. 8) dont les auteurs ne veulent se soucier. Et pourtant, tout au long du texte, nos auteurs rejettent la position des autres qu’ils identifient sous le vocable « intelligentsia » (p. 8, p. 149) comme si de par leurs écrits ou professions ils n’en faisaient pas partie. L’un (M. Maffesoli) est professeur et l’autre (B. Perrier) est journaliste. Qu’ils me disent s’ils sont de Lumpenproletariat.  Ainsi « les querelles scientifiques » sont inévitables là où il y a toute publication scientifique. Kant avait et a raison de parler de « Kampfplatz » ou champ de bataille. Par ailleurs, Brice Perrier parle d’ « un présupposé état postmoderne ». Pourquoi « un présupposé état postmoderne » quand « l’état postmoderne » est bel et bien affirmé  à « haute voix » dans le reste du texte ? Ne partage-t-il pas, sur ce point, les points de vue des autres ? C’est encore une présupposition de ma part. Ainsi, va-t-on d’une présupposition à une autre. Et s’il en était ainsi réellement, quel crédit accorderais-je à leur discours qui se voudrait scientifique ? Attendons voir et entendre !  

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