Comment rendrais-je Hommage à mes formateurs et Maîtres Akenda et Ndumba, si ce n’est par un article prolongeant la pensée d’un d’eux !

Je parle, ces derniers, du prosôponisme comme une philosophie de l’histoire fondée sur la rencontre. Or l’article du philosophe Ndumba, « Afrocentrisme » et inter culturalité, s’inscrit en faux contre « deux narrations de l’histoire de l’Afrique : la narration eurocentriste et la narration afrocentriste ».[1] Ces deux narrations sont des visions et orientations  différentes sur l’Afrique quant à ce qui concernent son histoire, ses civilisations, ses langues et son avenir politique.

Comme le philosophe Ndumba s’interdit de se constituer en arbitre dans ce différend et se permet de poser quelques questions sur la place de l’Afrique dans le mouvement universel de la pensée [2], je commencerai par exposer sa pensée, et ce en partant des paradoxes de la pensée philosophique, en passant par lire « Afrocentrismes » dans une vision d’interculturalité et en terminant par une nouvelle orientation de pensée et de la praxis en Afrique. C’est après que je présenterai une nouvelle narration du monde avec le philosophe Ndumba.



[1] G. NDUMBA, « Afrocentrisme » et inter culturalité, dans Philosophie africaine. Bilan et perspectives. Actes de la XVe semaine philosophique de Kinshasa, du 21 au 27 avril 1996, Kinshasa, FCK, 20012, p.243.

[2] Ibid., p.244.

POUR UNE NOUVELLE NARRATION DU MONDE AVEC LE  PHILOSOPHE Georges NDUMBA

Professeur Ordinaire Abbé Louis MPALA Mbabula

Université de Lubumbashi

abbelouismpala@gmail.com  www.louis-mpala.com  +243997021002

Comment rendrais-je Hommage à mes formateurs et Maîtres Akenda et Ndumba, si ce n’est par un article prolongeant la pensée d’un d’eux !

Je parle, ces derniers, du prosôponisme comme une philosophie de l’histoire fondée sur la rencontre. Or l’article du philosophe Ndumba, « Afrocentrisme » et inter culturalité, s’inscrit en faux contre « deux narrations de l’histoire de l’Afrique : la narration eurocentriste et la narration afrocentriste ».[1] Ces deux narrations sont des visions et orientations  différentes sur l’Afrique quant à ce qui concernent son histoire, ses civilisations, ses langues et son avenir politique.

Comme le philosophe Ndumba s’interdit de se constituer en arbitre dans ce différend et se permet de poser quelques questions sur la place de l’Afrique dans le mouvement universel de la pensée [2], je commencerai par exposer sa pensée, et ce en partant des paradoxes de la pensée philosophique, en passant par lire « Afrocentrismes » dans une vision d’interculturalité et en terminant par une nouvelle orientation de pensée et de la praxis en Afrique. C’est après que je présenterai une nouvelle narration du monde avec le philosophe Ndumba.

1.      Les paradoxes de la pensée philosophique

S’inspirant de Jean Ladrière, Ndumba constate que «  l’activité pensante de l’homme est une activité fuyante »[3], vivant des tensions, des contradictions. Puisqu’elle est un lieu de paradoxes, « elle est philosophie ».[4] Pour lui, cette pensée philosophique, « entant que connaissance démonstrative qui s’assure entièrement de sa propre validité ».[5] Et il affirme qu’une fois que la pensée philosophique prend l’allure d’une science, « elle se fait système c’est-à-dire une structure interprétative cohérente, applicable et saturée ».[6] En tant que système, elle aura une structure d’ordre logique, i.e un réseau de relations et il explique que « l’ordre logique est indépendante des circonstances de son éventuelle réalisation effective ».[7]

En outre, Ndumba nous fait voit que la pensée philosophique organisée en structure logique est l’œuvre de la raison se révélant dans le discours et elle est/a « un pouvoir de clarté, d’évidence, de démonstration, de critique »[8] . Se disant dans un langage tendant à se rendre indépendant des circonstances particulières de son utilisation, la raison, selon Ndumba,  dit «  ce qui vaut par soi, en vertu de la nature des choses, partout et toujours, abstraction faite de toute perspective particulière ».[9] De par son universalité, la raison est par-delà les points de vue singuliers et limités et vaut « simplement et absolument pour et en elle-même ».[10]

Revenons au système. Ndumba pense que le système est une expression particulière, enracinée dans une situation, « une tradition et même de façon plus précise encore dans l’histoire singulière d’une personnalité »[11], reflétant l’esprit d’une époque. Le système (philosophie) donne corps à un discours se prétendant vrai parce qu’accordé au réel. D’où la philosophie se fait discours de l’expérience qui n’est rien d’autre que « la vie dans son infinie diversité et le chatoiement de ses formes innombrables ».[12]

De ce qui précède, Ndumba réaffirme que la pensée philosophique se maintient dans la tension entre l’universalité et la particularité. Voilà pourquoi « universalité et particularité composent la singularité de l’identité…, le particulier ne prend valeur que sous condition de lien à l’universel ».[13] Cette tension entre l’universalité et la particularité, pense Ndumba, est la même qui existe entre la pensée de la forme et la pensée de l’historicité. La forme renvoie au système, sa spécificité, sa cohérence. Elle est sa structure, « son organisation interne, l’ensemble complexe des applications logiques qu’il contient  le réseau interrelations qu’il constitue »[14]. Bref, l’immuabilité est la caractéristique de la forme d’un  système.

Toutefois, Ndumba se pose et pose une question : « Quel est le rapport du formel avec l’existence humaine, avec l’expérience, ce vécu chargé de contingence, soumis aux conditions du temps ? ». Oui, toute expérience est chargée d’historicité, d’histoire singulière. Et pourtant l’on doit aussi parler de l’histoire universelle  sans évoquer quelques lois générales qui « présideraient à toute destinée singulière, mais l’incessante interaction de toute l’histoire particulières ».[15]

2.      Lire « Afro centrismes » dans une vision d’inter culturalité

S’il est évident qu’il y eut des contacts entre la Grèce antique et l’Afrique noire, il sied de préciser « la portée réelle de ces contacts et la teneur exacte des influences réciproques ».[16] C’est ici que le livre Afrocentrismes, réaction au Black Athena de Bernal, met à jour l’antagonisme existant entre les universitaires traditionnels (défenseurs d’une vision conservatrice de l’histoire d’après leurs détracteurs) et les tenants d’une vision renouvelée, décolonisée de l’histoire africaine. S’ éloignant de la querelle « orthodoxie et révolution », Ndumba s’arme d’une perspective d’interculturalité et reste convaincu que dans nos sociétés « la coexistence des cultures peut être possible à conditions, dit-il, qu’une forme de communication soit rendue possible entre les composantes culturelles concernées, entre les camps en prévence ».[17]

Pour ce faire, l’on retiendra que « la réécriture du passé des africains ne pourra se faire valablement que conjuguée avec la relecture du passé européen ».[18] Voilà qui interpelle les Afrocentristes et les Africanistes eurocentristes et invite à lire Africentrismes avec un esprit critique équilibré pour ne pas jeter l’eau de bain avec le bébé, car dans  cet ouvrage il y a des contributions pouvant éclairer « notre débat sur la dette culturelle probable de la Grèce ancienne vis à vis de l’Afrique »[19]. Comme il est question des identités culturelles, rien d’étonnant que l’Afrique ait connu une érosion déstabilisante et angoissante engendrant une conscience vidée de ses repères. Et puisqu’il en est ainsi, le philosophe Ndumba invite les Africains à « ouvrir l’Afrique à l’interculturalité en initiant un penser autrement qui inscrit le continent noir au cœur de l’héritage multiforme de l’humanité ».[20]

3.      Pour une nouvelle orientation de la pensée et de la praxis en Afrique

Ndumba prône une conscience collective constructive ayant des « préalables épistémologiques d’une pensée créative, des préalables éthiques d’une solidarité qui recrée les liens existentiels, des préalables technoscientifiques qui rendent possibles la maîtrise des systèmes de production et enfin, des préalables politiques qui garantissent la participation de tous à la  gestions de l’espace commun de convivialité ».[21] Ceci étant établi, Ndumba défend la thèse de penser autrement.

Notre contexte étant celui de la mondialisation, l’Africain doit «  échapper au piège aliénant d’une pensée mimétique, opportuniste et  autodestructive[22]. Pour ce faire le changement de mentalité est requise. La  mondialisation bien comprise est un rendez-vous du donner et du recevoir, lieu de coopération et de contribution réciproque. De ce fait, l’Afrique ne doit pas sombrer dans l’oisiveté sous peine de disparaître sur l’échiquier international. D’où des préalables épistémologiques d’une pensée créative recommandent qu’on se soumette entièrement à la raison pour changer la mentalité. Cette raison nous permettra de combler notre retard sur le plan scientifique et l’on prendra « conscience  qu’il reste des alternatives multiples »[23] à explorer, à établir et à opérationnaliser. Voilà pourquoi la pensée africaine a tout intérêt à saisir plusieurs possibilités. Et Ndumba en retient trois : la première consisterait à « assumer dans un discours spéculatif le contenu des expressions multiples en lesquelles se sont projetées les traditions culturelles africaines »[24]. Pour ce faire la méthode herméneutique, travail de dévoilement ayant pour tâche de « transposer les structures immanentes d’une culture dans le milieu du concept ».[25] Ceci permettrait d’introduire « une modalité originale et historiquement située de la perception et de la célébration du sens dans un espace universel de confrontation ».[26] La deuxième possibilité offerte aux penseurs africains contemporains constaterait à « s’intégrer dans le mouvement philosophique général de l’époque contemporaine (…)[car] la philosophie doit être considérée comme déjà détachée de tout enracinement. La spécificité de la pensée africaine dans cette perspective, ne pourrait concerner que des nuances particulières de sensibilité et d’expression »[27] [l’émotion est nègre ?]. La dernière et la troisième possibilité, toujours pour les penseurs africains, reviendrait « à rencontrer la problématique mondiale, à partir de la situation socio-politique des pays africains ».[28]

Chaque possibilité ayant « sa vérité » , l’acte de la pensée africaine est complexe et en elle doivent s’entrecroiser trois moments : « Celui de l’originalité culturelle, celui d’e l’université abstraite (imposé par l’univers de la techno- science), celui de la situation historico-politique. En effet, conclut Ndumba, le pluralisme authentique n’est pas seulement acceptation des différences, mais aussi garantie des dialogues entre des différences fécondes ».[29]

D’où Ndumba termine sa communication/article en révélant le grand défi de notre époque, celui de l’interculturalité. Cela exige un esprit d’interdisciplinarité et d’imagination savante. Une fois ce grand défi relevé, la contribution de la pensée africaine à la pensée universelle se reflètera « dans et par l’assomption de la culture africaine en un discours capable d’en faire entendre la force instituante à d’autres cultures, autrement enracinées, mais confrontées à la même situation universelle ».[30]

4.      Pour une nouvelle narration du monde avec le philosophe Georges Ndumba[31]

Le philosophe Ndumba, en proposant une nouvelle orientation de la pensée et de la praxis en Afrique, veut instaurer une nouvelle narration de l’Histoire africaine. Qu’est-ce à dire ?

Depuis que Platon a dit que l’Egypte est avide du gain et la Grèce avide du savoir, l’eurocentrisme a fait son bonhomme de chemin, et ce jusqu’à nos jours. Ainsi a-t-on parlé du Miracle grec. L’expression « miracle grec » vient d’Ernest Renan qui, émerveillé par la beauté de l’Acropole d’Athènes, s’exclama : « Depuis longtemps, je ne croyais plus au miracle, dans le sens propre du mot ; cependant, la destinée unique du peuple juif, aboutissant à Jésus et au christianisme, m’apparaissait comme quelque chose de tout à fait à part. or voici qu’à côté du miracle juif venait se placer pour moi le miracle grec, une chose qui n’a jamais existé qu’une fois, qui ne s’était jamais vue, qui ne se reverra plus mais dont l’effet durera éternellement, je veux dire un type de beauté éternelle, sans une tâche locale ou nationale. Je savais bien, avant mon voyage, que la Grèce avait créé la science, l’art, la philosophie, la civilisation ; mais l’échelle me manquait »[32]. Pour contrer l’eurocentrisme, l’Afrocentrisme a surgi et a proclamé le Miracle égyptien. Le philosophe Ndumba prône une lecture équilibrée en se fondant sur l’interculturalité.

Notre contexte étant celui de la mondialisation culturelle, religieuse, sanitaire et surtout néolibérale, il nous faut penser autrement cette interculturalité fondée sur le surdéterminant économique en ces jours. Autrement dit, nous sommes invités à instaurer une autre forme de Rencontre, autre que celle de la colonisation, « fausse rencontre » propulsée par le moteur du Projet de la Modernité, projet relayé, de nos jours, par la Mondialisation néolibérale. En effet, le Projet de la Modernité avait pour objectif  de réaliser l’universalité des communautés. Cependant, pour atteindre cet idéal, on a érigé l’universel en loi suprême. Au nom de l’universalité, la Modernité se fondera sur la logique binaire, celle de l’exclusion du dissemblable. En outre, le projet moderne, dans la réalisation de l’universalité des communautés, se caractérise par le culte du nouveau et de l’originalité. Cela fait privilégier l’idée de dépassement, et le projet moderne fait de l’idée de progrès son levier pour tenir la promesse de l’émancipation de l’humanité. Cette émancipation exigera, par ailleurs, une remise en question des croyances et provoquera un déracinement culturel, une rupture d’avec la tradition. Ce projet moderne créera ce que d’aucuns ont appelé l’évidence moderne qu’est l’unification, résumée par Auguste Comte en cette expression : « Reductio ad unum »[33]. De nos jours ce projet a pris peau neuve avec le Consensus de Washington[34], promu par le FMI et la BM.

Si la Mondialisation néolibérale se sert de nouvelles technologies de la communication, il va sans dire que les Acteurs de cette mondialisation dont les Etats, les Firmes transnationales (FTN) et les Firmes multinationales (FMN),le FMI, la Banque mondiale, l’OMC, et l’ONU, l’UE, l’UA, l’Alena, le Mercosur, l’OTAN, la SDC, les Investisseurs privés et publics, les Villes et Mégalopoles, les Individus ( La diaspora, les sans-papiers, les touristes ), les ONG (comme Amnesty International, Médecins sans frontières)  vont à la « Rencontre » des autres en emportant avec eux leurs cultures, religions et visions du monde. D’où la postmodernité, selon Frederic Jameson, est la culture du capitalisme tardif qu’est la Mondialisation néolibérale. Ceci étant, devant cette postmodernité[35], le discours sur  l’interculturalité devient problématique. Nous trouvant devant la Logique du contradictoire embrassant la Raison et le Sentiment, la dialectique et la philosophie comme système sont devenues des discours parmi tant d’autres et ne sont plus à la source des Métarécits. Il y a des Microrécits, de petites vérités, de petites sciences, le retour du paganisme ou du refoulé, la pratique de la  fragmentation de l’identité, l’instauration de l’esthétique, la naissance du néo-tribalisme, l’exercice du vagabondage, la pratique du primat de l’image et de la consommation, le choix de l’optatif à la place du devoir, l’exaltation du présentéisme  qui font bon marché. Bref, le relativisme s’installe dans tous les domaines et du point de vue économique nous voyons prospérer le dumping social, la délocalisation des entreprises, la division internationale du travail et la marchandisation du monde opprimant les « petits » du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest. Quelle interculturalité dans cette « culture »mondiale de l’image, de la consommation, du « mariage pour tous » ? Doit-on parler du choc des cultures comme d’aucuns l’ont prophétisé ? La Logique du contradictoire a pris place de la dialectique pouvant engendrer le « choc ». Tout s’ajuste, se complexifie  et l »holisme s’impose. Que faire ?  C’est ici que la mondialisation, au sens noble et humain, peut être repensée comme un rendez-vous du donner et du revoir et non un rendez-vous de l’imposition et de la soumission culturelle, religieuse, politique et économique.

De ce fait, il nous faut une nouvelle narration du monde basée sur une Rencontre destinale, celle qui «  destine les protagonistes à une manière d’être, sans précédent pour eux. La rencontre apparaît comme l’événement qui redistribue les possibles. Elle est le « moment axial » à partir duquel la vie ne sera plus jamais la même »[36]. En faisant ensemble un tour d’horizon de vie, le « Toi-et-Moi » se retrouvent dans une rencontre non seulement destinale mais aussi  destinée. En effet, cette rencontre est vécue et reçue comme « un événement personnellement adressé, qui m’arrive  à moi  et non à un autre, un événement qui m’est destiné »[37]. Dans une rencontre authentique, on n’y est jamais spectateur de ce qui nous arrive, mais on s’y retrouve entièrement impliqué. Du fait qu’on fait ensemble un tour d’horizon de vie, la rencontre est un événement venant recomposer « la totalité de [nos] possibles, reconfigurer le monde pour [nous], continuer enfin [notre] histoire »[38]. De ce fait, cette Rencontre destinale sera fondée sur la Reconnaissance mutuelle, source de l’Isothymia [39], ce désir d'être reconnu comme l'égal des autres et non la Mégalothymia"[40], ce désir d'être reconnu comme supérieur aux autres, et ce par les alliances, les fusions des transnationales. Ainsi on pourra construire une conscience collective constructive, une solidarité créant des liens existentiels, la maîtrise des systèmes de production, une politique garantissant la participation de tous à la gestion, comme le souhaite le philosophe Ndumba. Cela ne peut réaliser que si chacun de nous change sa mentalité et sent lié son destin  à celui des autres. En effet, nous sommes tous, au dire d’Edgar Morin[41], dans une communauté de destin. Voilà qui peut augurer une nouvelle narration du monde pouvant conduire l’Afrique à contribuer à l’ « émancipation de l’humanité » par son apport dans un rendez-vous du donnant-donnant et recevant-recevant ou mieux du gagnant-gagnant.

CONCLUSION

Mon texte est parti de l’article du philosophe Ndumba en vue de proposer, à partir de sa réflexion, une nouvelle narration du monde dans laquelle l’Afrique retrouve sa place car il s’agira de vivre une mondialisation à visage humain dans laquelle se trouve une communauté du destin et dans laquelle triomphe les relations du gagnant-gagnant.

 

BIBLIOGRAPHIE

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doctorat en sociologie, Université Paul Valéry-Montpellier III, juin 2003.

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MAFFESOLI, M., Notes sur la postmodernité. Le lieu fait lien suivi de La hauteur du

quotidien. A propos de l’œuvre de Michel Maffesoli, Paris, Le Félin, 2003.

MORIN, E. et KERN, A.-B., Terre-Patrie, Paris, Seuil, 1993.

MPALA Mbabula, L., Pour une nouvelle narration du monde. Essai d’une philosophie de

l’histoire, Paris, Edilivre, 2016.

-La postmodernité à l’assaut de l’Afrique traditionnelle. Critique de la

philosophie au marteau,  Lubumbashi, Editions Mpala, 2017.

NDUMBA, G., « Afrocentrisme » et inter culturalité, dans Philosophie africaine. Bilan et

perspectives. Actes de la XVe semaine philosophique de Kinshasa, du 21 au 27 avril 1996, Kinshasa, FCK, 20012, p.243-256.

SOMET Yoporeka , L’Afrique dans la philosophie. Introduction à la philosophie africaine

pharaonique, Gif-sur-Yvette, s.e., 2005.

WILLIAMSON,  J., Un  train de réforme devenu un label galvaudé. Consensus de

Washington, un  bref  historique  et quelques  suggestions, dans Finances  et Développement (septembre  2003

 

 



[1] G. NDUMBA, « Afrocentrisme » et inter culturalité, dans Philosophie africaine. Bilan et perspectives. Actes de la XVe semaine philosophique de Kinshasa, du 21 au 27 avril 1996, Kinshasa, FCK, 20012, p.243.

[2] Ibid., p.244.

[3] Cf. Ibid. , p.245.

[4] Ibid.,  p.245.

[5] Ibid.,  p.245.Je souligne.

[6] Ibid.,  p.245. Souligné par l’auteur.

[7] Ibid.,  p.246

[8] Ibid.,  p.246

[9] LADRIERE, cité par Ibid.,  p.246

[10] Ibid.,  p.246

[11] G. NDUMBA, a.c, , p.247

[12] Ibid.,  p.247

[13] W. KYMLICKA et S.MESURE, cité par G. NDUMBA, a.c, p.245

[14] G.Ndumba, a.c, , p.248

[15] Ibid.,  p.248

[16] Ibid.,  p.249. Je souligne.

[17] Ibid.,  p.250

[18] Ibid.,   p.250

[19] Ibid.,  p.251. Souligné par l’auteur.

[20] Ibid.,  p.251

[21] Ibid.,  p.252

[22] Ibid.,  p.252. Je souligne.

[23] Ibid.,  p.253

[24] Ibid.,  p.254

[25] Ibid.,  p.254

[26] Ibid.,  p.254

[27] Ibid.,  p.254. Je souligne.

[28]Ibid.,  p.255

[29] Ibid.,  ,p.255. Je souligne.

[30] Ibid.,  p.256

[31] Cf. L.,  MPALA Mbabula,, Pour une nouvelle narration du monde. Essai d’une philosophie de l’histoire, Paris, Edilivre, 2016.

[32] E. RENAN, Prière sur l’Acropole, cité par SOMET Yoporeka , L’Afrique dans la philosophie. Introduction à la philosophie africaine pharaonique, Gif-sur-Yvette, s.e., 2005, p.35. Je souligne.

[33] COMTE, A., cité par MAFFESOLI, M., Notes sur la postmodernité. Le lieu fait lien suivi de La hauteur du quotidien. A propos de l’œuvre de Michel Maffesoli, Paris, Le Félin, 2003, p.21.

[34] Cette expression fut employée pour la première fois par John Williamson et ce, en 1989. WILLIAMSON,  J., Un  train de réforme devenu un label galvaudé. Consensus de Washington, un  bref  historique  et quelques  suggestions, dans Finances  et Développement (septembre  2003), p 10.  Contrairement à ce que  d’aucuns  disent, ce  document à thèses  néolibérales a été  conçu  avant tout pour l’Amérique Latine avant d’être étendus aux autres pays.

[35]  Cf. L.MPALA Mbabula, La postmodernité à l’assaut de l’Afrique traditionnelle. Critique de la philosophie au marteau,  Lubumbashi, Editions Mpala, 2017.

 

[36]C. DUTELLE, Anthropologie phénoménologique des rencontres destinales, Thèse de doctorat en sociologie, Université Paul Valéry-Montpellier III, juin 2003, p.138.. Je souligne.

[37]Ibid., p .139. Je souligne.

[38]Ibid.,  p.135. Je souligne.

[39]  Cf. F. FUKUYAMA, La fin de l’histoire et le dernier homme, traduit de l’anglais par Denis-Armand Canal, Paris, Flammarion, 1992,  p.215.

[40]  Cf. Ibid., p.215.

[41] Cf. E. MORIN ; et A.-B. KERN, A.-B., Terre-Patrie, Paris, Seuil, 1993.