Cet écrit est une grande portée scientifique et il constitue une source d'information sur un artiste musicien congolais.

                     Simon KAYEMBE MALINDHA TSHIKUTA

         Doctorant en Langues et Littératures 

                          Africaines/ Faculté des Lettres et Sciences Humaines /Université de Lubumbashi)

                                  E-mail : simonmalindha@yahoo.fr

                          Phone : (+ 243) 0997030227 ; 0813767837

                                           Lubumbashi/ Katanga

R.D. Congo

 

LOCALISATIONS NARRATIVES DANS L’ŒUVRE DE FELIX WAZEKWA

 


                                                                    

 

0. POSITION DU PROBLEME

 

         On ne saurait étudier l’œuvre de Félix Wazekwa sans tenter d’établir le cas de ces unités qui instaurent une localisation de personne, de l’espace et du temps.

 

         La communication linguistique « ayant souvent pour objet la réalité extralinguistique, les locuteurs doivent pouvoir désigner les objets qui la constituent : c’est la fonction référentielle du langage (le ou les objets désignés par une expression forment son référent » (1).

 

         Dans la même perspective, nous entendons par référence, le processus de mise en relation de l’énoncé au référent, c’est-à-dire l’ensemble de mécanismes qui font correspondre à certaines unités linguistiques certains éléments de la réalité extralinguistique. Ces mécanismes sont notamment exprimés par la deixis ou encore par des procédés déictiques.

 

         D’origine grecque, « deiktikos », le terme deixis signifie montrer, indiquer « pour (…) référer à la fonction des pronoms personnels et démonstratifs, et d’un éventail de traits grammaticaux et lexicaux qui relient les énoncés aux coordonnées spatio-temporelles de l’acte d’énonciation » (2). Cela revient à dire que nous emploieront le terme deixis dans un sens plus large, à l’instar de la sociolinguistique d’aujourd’hui.

 

         Nous proposons donc des déictiques la définition suivante : « ce sont les unités linguistiques dont le fonctionnement sémantico-référentiel (…) implique une prise en considération de certains éléments constitutifs de la situation de communication à savoir

- le rôle que tiennent dans le procès d’énonciation les actants [personnages)(1)

- la situation spatio-temporelle du locuteur et éventuellement de l’illocutaire » (2).

 

         Il va donc de soi que l’unité linguistique voit son référent varier d’une énonciation à l’autre, et les unités déictiques reçoivent en discours un référent spécifique.

 

         Mais parler de la deixis revient à considérer les formes, qui dans la langue (vs la parole) en sont l’expression :

-         les termes relationnels et de parenté,

-         les adjectifs et adverbes à valeur comparative,

-         certains verbes de mouvement : un même déplacement objectif peut être décrit comme un procès de rapprochement, ou , au contraire d’éloignement selon le terme pris comme référence.

 

Cependant certains éléments linguistiques peuvent avoir de fonctions déictiques à l’interprétation, c’est-à-dire en parole (vs langue).

 

         Dans les deux cas, la prise en compte du cotexte, c’est-à-dire l’environnement linguistique immédiat ou large, est nécessaire car ce cotexte peut intervenir pour l’attribution ou non de fonctions déictiques.

 

         Etant définie par rapport aux coordonnées spatio-temporelles je, ici et maintenant, la deixis concerne donc la localisation et l'identification des personnes,des objets,des processus,des événements et des activités dont on parle et auxquels il est fait référence par rapport au contexte spatio-temporel créé et maintenu par l’acte d’énonciation.

 

 

 

 

1. DEIXIS DE LA PERSONNE ([1])

 

         D’entrée de jeu, Félix Wazekwa s’attribue subrepticement, le rôle de l’ego car étant la référence absolue. Cependant, cette considération est à relativiser à cause de la polyphonie qui émaille ses chansons.

 

         Dans la chanson « Bonjour monsieur », on trouve de cas de déictique de la personne :

V1     « Bonjour monsieur » (Bonjour Monsieur)

V9     Mama pesa ngai raison moko ya kozala motema malamu (Maman,      donne­moi une raison d’être bon)

V14   Ngai nakanisaki (…) [Je croyais (…)]

V16   Bato bakoma (…) [Les gens commencent (…)]

V21   (…) Yo nde songe (…) [(…) Tu es le sommet (…))

V28     Ndenge tofandi kaka boye (Alors que nous sommes assis)

Il convient de mentionner les différentes pronoms personnels, je, tu nous et vous de la chanson que nous n’avons pas cité.

 

         Dans la chanson « Respect», outre les pronoms personnels évoqués précédemment, d’autres marques peuvent apparaître.

         Ainsi dans :

V6. Nzambe se Yo moko okelaki koyeba (Dieu, toi-même, tu as créé le          savoir)

 V7.   Kaka yo lisusu okelaki kobosana (Toi-même, tu as également crée      l’oubli)

V11. (…) oyo bazanga toj, basala drwa te [(…) Ceux qui sont sans toge, qui       n’ont pas étudié le droit]

 

        


          Cependant un cas mérite une attention particulière; ainsi le cas des énoncés suivants :

V14     Vremã ata ko bakomi koyina moto (Vraiment, même si on commence à   détester une personne)

15.       bandima ye ata na likambo ata moko, kaka entere (On reconnaît         quand même une de ses œuvres)

      Lorsqu’on parcourt quelque peu les ouvrages qui traitent de la deixis, il est courant de constater que la troisième personne « il », « on », « ils », « eux » sont exclus de la relation d’allocution ; ils sont donc des non-locutaires. Et pourtant lorsqu’on examine attentivement les deux exemple ci-dessus, on se rend compte qu’on est en présence d’un trope, c’est-à-dire d’une utilisation figurée par laquelle un mot ou une expression sont détournés de leur sens propre : le « ba - » (on) pouvant être paraphrasé, et signifiant par là même, « même si tu commences à détester une personne, tu dois reconnaître quand même une de ses œuvres ».

 

         Cela revient à dire que l’interprétation, autrement dit le contexte sémantico-pragmatique, est aussi à prendre en considération pour la détermination de la fonction, ainsi les « ba » (on) de l’exemple ci-dessus doivent être traités comme déictique.

         Mais la deixis de la personne peut être aussi exprimée par le relatif dont l’analyse se rapproche du « on » évoqué précédemment. Ainsi dans la chanson « R.K. »:

V1.    Nani akozongisela nga motema ndenge ezalaka ? (Qui refera de mon     cœur ce qu’il était ?)

         Toutefois, la relation diéctique de la personne peut être encore rendue par des procédés anaphoriques.

Dans la chanson « Cardozo » on a l’exemple suivant :

V21 Epayi okeyi na ngai, keba, nakobunga (Là où tu m’emmènes, fais         attention, je me perdrai)

V22.  Bolingo ebotaki fololo (…) [(l’amour a engendré une fleur (…)]

V32   (…) nakomi kokoma absant [(…) Je commence à être absente]

V33   Oke na ngai wapi? (...) [Où m’emmènes-tu ? (…)] 

Il peut donc se dégager, comme évoqué en introduction à ce chapitre que certaines marques déictiques de la personne peuvent se suffire en langue, alors que d’autres reçoivent la fonction déictique qu’en parole, c’est-à-dire en contexte d’interprétation.

 

2. DEIXIS DE L’ESPACE (*)

 

         Par deixis de l’espace, nous entendons la localisation spatiale du procès d’énonciation. Mais « peut-on parler de spatialité propre, inhérente au genre lyrique, de même que l’on a pu parler de l’espace romanesque ou dramatique » (1).

 

         Il ne nous appartient pas d’apporter une réponse univoque, simplement il convient de noter que la deixis de l’espace, ou déictiques spatiaux, s’interprètent grâce à une prise en compte de la position du corps de l’énonciateur et des ses gestes. A côté de ce premier repérage, on trouve un deuxième repérage contextuel, c’est-à-dire qui s’appuie sur un élément du contexte linguistique.

 

         La deixis de l’espace concerne donc à la fois la personne et la position de celle-ci dans le procès d’énonciation.

 

         Si nous avons déjà examiné les mécanismes qui permettent de rendre la relation déictique de la personne, nous allons nous atteler à ce niveau de rendre compte de la deixis spatiale.

 

         En évoquant la deixis de l’espace, il est utile de remarquer que l’ensemble de notre corpus est conjugué au présent, cela dénote le fait que les différentes situations se déroulent de façon concomitante comparativement à l’auteur.

        


                Dans la chanson « Amour »

V4.    Tokumisa bolingo oh! Batelaka bolingo! (Glorifions l’amour, oh !   Protège l’amour)

V5.    Yango nde epesa yo chance ya libala (C’est ça qui te donne la chance          de mariage)

         Il apparaît que le présent est une marque de concomitance. Et la deixis spatiale peut être désignée par un certain nombre de marqueurs spécifiques.

         Dans l’exemple ci-dessus, il y a l’expression « yango nde » (c’est ça). Cependant on retrouve aussi la deixis spatiale dans l’exemple ci-dessous :

V10   Soki omoni eloko ekokani na bolingo, yeba ezali kaka bolingo (Si tu      vois quelque chose qui ressemble à l’amour, sache que c’est toujours      l’amour)

V11 (…) omemela biso awa na se [(…) amenez-le nous ici bas !]

 

         Dans « Très classe », il y a les exemples suivants :

V4.    Batongo ya boye nde tozalaki kobima elongo (Les matins comme celui-          ci, nous sortions ensemble)

V12. (…) nakuti yango te [(…) Je ne l’ai pas trouvé]

V13. Obwaki yango wapi ? (l’as-tu jeté ?)

 

         De la même façon, dans la chanson « Koluka ye » , on trouve des emplois diéctiques :

V22 (…) Delonje Kalonji wapi yo? [(…) Delonje Kalonji, es-tu ?]

V26   Nazali awa te nazali esika sheri azali, se mposo ya pamba evandi na

         bino (Je ne suis pas ici, je suis se trouve ma chérie c’est l’extérieur           seulement qui est avec vous)

V27. Bolingo yango (…) [Cet amour (…)]

 

         La relation déictique peut aussi être marquée de façon absolue par l’utilisation d’items lexicaux qui, comme on l’a vu, évoquent une idée de comparaison.

 

         Ainsi dans la chanson, « sponsor »,on a l‘exemple :

V14 Mata na ngomba (…) [Monte jusqu’au sommet de la montagne (…)]

        


                 Par ailleurs, dans « Cardozo » apparaît l’exemple ci-après.

V32     Na nzoto na ngai moko nakomi kokoma absant (Dans mon propre       corps je commence à être absente)

 

         Dans « Fixe » on trouve aussi un cas de référence diéctique absolue :

V22   Makanisi ekomi kokima na ba nzela  nyonso ya mboka (Les pensées    commencent à fuir à travers toutes les rues du village.)

         Enfin on peut retrouver deux cas de deixis absolue dans la chanson« Jean Bady »:

V14     Nakati ya mboka, ata babwato bikomi mingi, kasi põ ya mboka

         babuka te (Dans un village même si les pirogues deviennent        nombreuses,  on ne détruit jamais le pont du village)

 

         La principale observation, c’est que certaines expressions qui ne sont pas fondamentalement déictiques, le deviennent forcément comme cela peut apparaître avec les références déictiques absolues.

 

 

         3. DEIXIS DU TEMPS ([2])

 

         La forme du temps à laquelle se conjuguent les différentes chansons de notre corpus, en général l’indicatif présent, montre que l’auteur établit un lien chronologique par rapport à un repère temporel verbal ; ce qui veut die que par rapport à l’artiste, le message de son discours s’inscrit dans une sorte de contemporanéité, établissant par-là une marque relationnelle entre lui et son message.

         Cependant exprimé le temps, c’est localisé un événement sur l’axe de la dure par rapport à un moment pris comme référence :

-         moment inscrit dans le contexte verbal : il s’agit alors de référence contextuelle ;

-         moment de l’instance énonciative.

La localisation déictique temporelle s’effectue donc grâce au double jeu des formes temporelles de la conjugaison verbale, et des adverbes et locutions adverbiales. Ainsi donc « le choix d’une forme de passé/présent/futur est de nature évidemment déictique (…) » (1).

         A l’intérieur de chacune de sphères du passé/présent /futur, le choix se fait selon différents axes qui, sans relever, de la deixis à proprement parler, sont à verser au compte de ce qui est plus généralement appelé la subjectivité langagière, car ce choix n’est pas automatiquement déterminé par les données concrètes de la situation d’énonciation.

         En d’autres termes, une fois de plus et à l’instar de deux catégories précédentes, la fonction de la référence déictique temporelle est parfois fonction du contexte d’interprétation, faisant ainsi ressortir la primauté du sémantique.

 

         Dans la chanson «  Bonjour monsieur »

V1     « Bonjour monsieur » (Bonjour monsieur)

V9     Mama pesa ngai raison moko ya kozala motema malamu (Maman, tu   m’as donné la raison d’être bon)

V13   Kalebase ekweyi epasuki eh (La calebasse est tombée et s’est cassé)

V14   Ngai nakanisaki ete nazalaka na ekila (Je croyais avoir des interdits)

V15   Nzoka nzoto na ngai mobimba ekoma ekila (Alors que mon corps entier est devenu un interdit)

V16     Bato bakoma kobanga kosimba ngai na nzoto (Les gens commencent à avoir peur de me toucher)

V17     Baponaka moninga mokolo ya esengo te (on ne choisit pas un ami le jour de joie)1

 

         Les différents verbes en gras, au passé ou au présent, mais ça peut être aussi au futur, expriment un procès par rapport à l’acte d’énonciation. Certains faits, notamment ceux exprimés par les verbes du passé, sont antérieurs au procès, alors que ceux exprimés par le présent, sont contemporains de l’énonciation.

 

        


Dans la chanson « sponsor », l’utilisation du futur montre que la référence déictique est postérieure à l’acte d’énonciation.

V9       Soki nabuki mibeko, nakoluka boloko ngai moko (Si je transgresse les lois je chercherai seul la prison)

 

         Mais on peut aussi trouver des références déictiques formelles, c’est-à-dire celles qui sont exprimées par des termes spécifiques et stéréotypés :

 

         Ainsi dans « Bonjour monsieur »

V1     Bonjour monsieur (« Bonjour monsieur »)

V2       Leo njoo leo (…) [(Aujourd’hui c’est un grand jour (…)]

        

         Dans « Respect », les exemples suivants :

V18   Lobi pe mokolo lokola lelo (…) [Demain est aussi un jour comme     aujourd’hui (…)]

V19     (….) po lobi tozua lokola lelo [(…) pour que demain nous ayons     comme aujourd’hui]

V23     Na tango ya bana Izraela, na tango ya bayuda (A l’époque des       enfants d’Israël, à l’époque des juifs)

 

V3     Mokolo ya lelo mokolo ya mawa na ngai e (Aujourd’hui, c’est un jour de malheur pour moi)

V4       Mokolo ya lelo lokola bazali kokunda moto (Aujourd’hui, c’est comme          si on enterré quelqu’un)

V5     Mokolo ya lelo lokola likambo ezoya (Aujourd’hui, c’est comme si un   problème arrive)

V14   Kaka date ya lelo (…) [seulement en cette date, aujourd’hui, (…)]

         On peut donc le voir, une même locution peut, dans deux contextes différents, avoir une interprétation déictique ou non. C’est ainsi que nous n’avons pas évoqué le cas de verbes de mouvement (comme aller/venir) dans la mesure où le corpus ne nous a pas relever leur emploi déictique.

 


CONCLUSION

         Si parler c’est signifier, c’est en même temps référer, c’est fournir des informations spécifiques à propos d’objets eux aussi spécifiques du monde extralinguistique, lesquels ne peuvent être identifiés que par rapport à certains points de référence.

 

         De la sorte nous avons estimé nécessaire d’établir une trichotomie déictique portant sur la personne, l’espace et le temps.

 

         La principale difficulté c’est qu’un même objet peut être appréhendée de différents points de vue ; mais pour des raisons méthodologiques et de linéarité (vs récursivité), nous avons traité les différents aspects de la deixis en procédant par étape, c’est-à-dire point par point, alors que dans sa substance intrinsèque le discours n’est pas linéaire mais récursif, c’est-à-dire fondé sur des éléments déjà apparus.

 

         La deuxième difficulté porte sur l’aspect interprétatif, donc emminement subjectif, de certaines références déictiques, principalement de celles qui sont liées à la conjugaison ; alors que pour les références formelles, donc celles qui peuvent exister en langue (comme les pronoms et les adverbiaux), la tâche paraît relativement aisée.

         Quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons, il est difficile, voire impossible d’évacuer purement et simplement l’aspect sémantique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. ADAM, J.M., Le récit, PUF, collection « que sais-je ? », Paris, 1984.

2. ADAM, J.M., Linguistique textuelle. Des genres de discours aux textes, éd.                                             Nathan, coll. « FAC », Paris, 1999.

3. AMOSSY, R, et HERSCHBERG  Pierrot, A, Stéréotypes et clichés,                                                                                                         Langue, discours société, éd. Nathan,

                                                                     Paris, 1997.

4. BERGEZ, D., & al, Introduction aux méthodes critiques pour l’analyse                                                                 littéraire, Bandes, Paris, 1996.

5. GREIMAS, A.-J., et COURTES, J., SEMIOTIQUE. Dictionnaire raisonné de                                                                            la théorie du langage, classiques Hachette,

                                                         Paris, 1979.

6. GREIMAS, A.-J., DU SENS. Essais sémiotiques, Ed. Seuil, Paris, 1970.

7. JEANDILLOU, J.-F., L’analyse textuelle, A. Colin, Paris, 1970.

9. KERBRAT-ORECCHIONI, C., L’énonciation de la subjectivité dans le                                                                             langage, A. colin,       Paris, 1980.

10. KILUMBA, K., Les sciences de l’information et de la communication. La                                               théorie pragmatique du langage : Contribution de l’école                                           de Lubumbashi TOME I, Ed. Sirius, Lubumbashi, 2005.

11. MAINGUENAU, D., Pragmatique pour le discours littéraire, Bordas,                                                               Paris, 1990.

12. MAINGUENAU, D., L’énonciation littéraire I. Eléments de linguistique                                                         pour le texte littéraire, Ed. Dunod, Paris, 1993.

13. MUYAYA, W., et MUKENDI, N., J.B. MPIANA : esthète incarné ou défi                                                                              d’un destin social ? P.U.L., Lubumbashi, 2004.

14. REBOUL, O., Langage et idéologie, PUF, Paris, 1980.

15. VAILLANT, A., La poésie. Initiation aux méthodes d’analyse des textes                                                 poétiques, Ed. Nathan, Paris, 1992.

 

II. ARTICLES ET COMMUNICATIONS

16. AUCHLIN, A., «  Réflexions sur les marqueurs de structuration de                                   

                               conversation », in Etudes de linguistique française, 2,  

                               1981, pp141-150.

17. BENVENISTE, E., « L’appareil formel de l’énonciation », in Langage 17,                                                         mars1970, pp12-18.

18. BORILLO, A., «  Discours ou métadiscours », in DR LAV, 32, 1985, pp 30-60

 

 



(1) KERBRAT-ORECCHIONI, C., L’énonciation de la subjectivité dans le langage, A. Colin, Paris, 1980,

                                                               p. 34.

 (2) MUYAYA, W., & MUKENDI, N., J.B. MPIANA : esthète incarné ou défi d’un destin social?, P.U.L,

                                                                Lubumbashi, 2004, p.190.

(1) C’est nous qui soulignons

(2) KERBAT-ORECCHIONI, C., Op..Cit., p. 36

[1] Les expressions déictiques de la personne sont mises en gras.

 

(1) M UYAYA, W., & MUKENDI, N., Op.Cit, p.200

(*) Les expressions déictiques spatiales sont mises en gras

[2] Les expressions déictiques temporelles sont mises en gras.

1 KERBAT-ORECCHIONI, C., Op.Cit. p., 46.